Souhaitant mettre en évidence la caractéristique dite électrostatique de la soie d’araignée nous avons sélectionné un fil (fil de structure de la toile de nos Epeires d’élevage) que nous avons sectionné (non sans peine) afin d’isoler séparément les deux parties. Nous avons isolé le premier fil dans un bocal scellé hermétiquement. Le second fil n’a pas eu accès à ce confort, nous l’avons exposé à une aire de passage ferroviaire et routier ainsi qu’à de la fumée de cigarette, en présence donc d’aérosol. Les résultat furent concluants.
- Fils de soie dit « saint »
Le fil est globalement « propre » quelques tâches négligeables. En parallèle nous observons une multitude de microfils s’entrelaçants, ce sont les fibrilles qui composent la soie. Nous pouvons accessoirement comparer ce fil au fil de nylon et de polyester (respectivement la première et la seconde image ci-dessous), uniformes.
- fils de soie « pollué »
Sur ce fil de soie en revanche on devine les filaments mais leur identification précise est impossible : des aérosols obstruent totalement la visibilité.
Cette expérience nous a permis d’illustrer les projets d’utiliser la soie d’araignée comme filtre a pollution par exemple, cette caractéristique engendre de nombreux projets.
3 réflexions sur “EXPÉRIENCE : Les fils de soie observés au microscope. L’Electrostaticité”